Dans cette nouvelle poignante, Armen Lubin met en scène un duo improbable : une femme arménienne d’un certain âge, maternelle, expansive et volubile, et un jeune homme, lui aussi arménien, maigre, maladif, silencieux, mystérieusement enfermé dans sa douleur. Tout les oppose, mais leurs différences s’imbriquent avec finesse, nourrissant un dialogue vibrant au fil d’un trajet en tramway dans la région parisienne.
À mesure que l’échange progresse, l’intrigue se tisse par petites touches, (…)
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Traduction
Articles
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Un brin de cœur tendre
21 novembre, par Varoujan -
Éthique du bâti
1er mai 2005« Je suis un bâtisseur, je suis un homme de chantier, bien plus qu’un théoricien, et c’est peut-être la raison pour laquelle je suis convaincu qu’il n’y a que l’œuvre effectivement construite qui puisse satisfaire aux attentes de la société. Tout compte fait, une œuvre construite est infiniment plus riche qu’un projet et pourtant je peux vous assurer que moi aussi j’ai des projets plein les tiroirs. » « La ville est la maison de l’homme. C’est le lieu qui correspond à la nature humaine, (…)
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Mémoires culinaires du Bosphore
1er octobre 2012Croisant recettes de cuisine et souvenirs familiaux, cette promenade gourmande nous mène des régions de Thrace orientale aux rives du Bosphore, à Istanbul. Mezzés, grandes tablées, « repas de pauvre », ou délicates bouchées dignes des palais se retrouvent dans des plats simples ou très élaborés. Riches de diverses influences gastronomiques, ces recettes composent le tableau d’un amour pour la table et le partage. Des voix résonnent qui nous font partager les souvenirs de ces êtres (…)
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Zaha Hadid l’intégrale
26 mai 2009Zaha Hadid, née en Irak et qui a fondé son agence et travaillé à Londres, a été la première femme lauréate du Pritzker Prize. Elle a, au cours de ces trente dernières années, bouleversé notre perception de l’espace et de l’architecture, puisant ses références à la source même du modernisme, à l’instar des constructivistes et des suprématistes. Elle commente ici près de 200 opus — projets et réalisations — depuis les expérimentations les plus précoces, les œuvres peintes, les simples folies, (…)
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Les noces noires de Gulizar
1er septembre 2005Au printemps 1889, le chef d’une puissante tribu kurde, Moussa bek, lançait ses hommes à l’assaut du village de Khartz, dans la plaine de Mouch, au cœur de l’Arménie historique. Une adolescente, Gulizar, est enlevée, séquestrée dans un harem et convertie à l’islam.Cet épisode banal dans une province orientale de l’Empire ottoman deviendra une « affaire » jusque dans les rapports diplomatiques occidentaux lorsque Gulizar, surmontant ses peurs et sa honte, viendra à Constantinople accuser (…)
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Imaginer l’évidence
1er mai 2012Ce livre constitue un plaidoyer, par l’un des architectes majeurs de notre époque, destiné à éduquer le regard pour apprendre à observer notre environnement sans focalisation excessive sur ce qui peut apparaître « nouveau ». Pour Álvaro Siza, imaginer ne consiste pas à « inventer » des éléments extraordinaires mais principalement à s’imprégner et à organiser différemment ce que le passé, les lieux ou les autres cultures nous livrent d’idées, de processus, de formes… L’architecte doit pouvoir (…)
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Vers une architecture extrême
14 septembre 2016« Finalement, l’architecture est une profession dangereuse parce qu’elle constitue un mélange empoisonné d’impuissance et d’omnipotence, au sens où l’architecte s’abreuve presque toujours de rêves et de fantaisies mégalomaniaques qui dépendent à la fois d’autres intervenants et des circonstances, pour les imposer et les réaliser. »
Convertir l’optimisme en danger et laisser celui‑ci s’exprimer procède d’une forme de créativité dont on peut dire qu’elle a toujours figuré au cœur du (…) -
Mon âme en exil
1er avril 2012« Dans les replis de ma mémoire s’ouvrent des portes closes et des moments enfouis se raniment. Une parole, un geste oublié, un regard de mon père et des détails de la vie quotidienne, disparus et oubliés depuis longtemps, reprennent vie et me transmettent la joie ou la tristesse qu’ils portent en eux, plus qu’ils ne visitent ma mémoire. » Dans ce texte devenu mythique, Zabel Essayan, éprise de liberté, esprit rebelle, s’exprime à travers le personnage d’un peintre, pour évoquer les (…)
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Lady Sings the Blues
1er janvier 2002« Papa et maman étaient mômes à leur mariage‑ : lui dix-huit ans, elle seize‑ ; moi, j’en avais trois. Maman travaillait comme bonne chez des Blancs. Quand ils se sont aperçus qu’elle était enceinte, ils l’ont foutue à la porte. Les parents de papa, eux, ont failli avoir une attaque en l’apprenant. C’étaient des gens comme il faut qui n’avaient jamais entendu parler de choses pareilles dans leur quartier à Baltimore. Mais les deux mômes étaient pauvres, et quand on est pauvre, on pousse (…)
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Au revoir, Piaf
3 septembre 2020, par VaroujanPiaf, Zizou, Sahak, Mickey ou Cardinal, autant de surnoms parmi les protagonistes de ce roman conçu sous la forme d’une partition, qui nous plonge dans un univers clos.
Le narrateur est revenu depuis plusieurs mois, mais il est hanté par ses souvenirs d’un univers militaire aux méthodes héritées de l’époque soviétique.
Tous ses rêves sont envolés.
Il se remémore souvent le destin de son camarade d’enfance qui jouait du piano, noyé dans dans la cuve à mazout d’une usine abandonnée : « (…)