« J’aime les fresques. J’aime les images nourries d’éléments géologiques. » Après avoir achevé les deux registres de fresques dans le bâtiment rénové des Archives municipales de Marseille, Giuseppe Caccavale propose ici un recueil à trois voix pour dire combien cette pratique séculaire permet de travailler au cœur de la figure. C’est au fil des documents sur toutes les phases de ce chantier contemporain que sont explicitées les quatre opérations essentielles dans l’exécution d’une fresque‑ : (…)
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Littérature
Articles
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Fresques / Affreschi
1er janvier 2002 -
Mappa insulae
21 août 2019, par VaroujanDans l’univers sans fin des cartes, les cartes d’îles possèdent un charme tout particulier. Les deux mondes, des cartes et des îles, s’y croisent, laissant émerger des formes riches et colorées. Cinq artistes, collectionneurs, chercheurs ont formé le collectif Stevenson pour en explorer et en célébrer les beautés, les incongruités, les fantaisies autant que la précision et la finesse. De la mise en commun de leurs trésors cartographiques chinés, dénichés, inhumés et patiemment amassés, est (…)
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Le bois de Vincennes
1er juin 1993« Le Bois de Vincennes s’étend de la Marne au Don et même plus bas, couvrant aussi une grande partie de la mer Noire. Il atteint parfois le ciel. Il passe par-delà mes nostalgies et mes souvenirs. Il plane au‑dessus d’une patrie utopique et inconnue. » Méditation d’un poète en exil sur son destin singulier et sur le destin de son peuple, réflexion sur l’Occident, tentative d’intégrer l’exil dans un langage, Le Bois de Vincennes est tout cela à la fois, mais il est d’abord l’un des plus (…)
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Mappa Urbis
10 novembre 2021, par Varoujan« On me dit que certains ne s’intéressent pas aux cartes ; j’ai peine à le croire… » Robert Louis Stevenson
Il y eut, à l’instar de Rome, les capitales « nombrils du monde », phares spirituels des civilisations. Aujourd’hui, question villes, l’éternité n’a plus cours. Plus aucune d’elles n’est le centre ni la carte du monde.
Sous l’effet d’une modernité dévorante, elles enflent, débordant bientôt les planches des plans-guides. Parfois elles se déplacent, meurent aussi ou changent de (…) -
Nos terres d’enfance
1er août 2010Le parcours des « terres d’enfance » proposé dans ce livre, de la banlieue new-yorkaise à Téhéran, de Bagdad à Bakou, de Erevan à Istanbul, de Beyrouth à Trébizonde, de Paris à Mouch, gomme volontairement l’espace et le temps. Tous les acteurs de ces voyages involontaires, sous une forme ou une autre, ont écrit sur les paysages ruraux ou urbains de leur enfance, retrouvant dans des quotidiens contrastés la marque de leur appartenance multiple : une identité revisitée dont chaque signe est (…)
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Le Cavalier blanc
19 septembre 2019, par VaroujanRendre sa réalité à un monde perdu, tel est l’argument de cette large fresque épique. Au cœur de l’Anatolie, un village et les lieux alentour chargés de souvenirs et d’histoire, se racontent avec toutes leurs traditions et pratiques de terroir, rappelant les relations de coexistence entre voisins de différentes communautés. L’observation et la rêverie deviennent ici des matériaux pour cette écriture de la nostalgie, véritable reflet de l’âme d’un destin collectif remémoré. Autour du jeune (…)
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Imaginer l’évidence
1er mai 2012Ce livre constitue un plaidoyer, par l’un des architectes majeurs de notre époque, destiné à éduquer le regard pour apprendre à observer notre environnement sans focalisation excessive sur ce qui peut apparaître « nouveau ». Pour Álvaro Siza, imaginer ne consiste pas à « inventer » des éléments extraordinaires mais principalement à s’imprégner et à organiser différemment ce que le passé, les lieux ou les autres cultures nous livrent d’idées, de processus, de formes… L’architecte doit pouvoir (…)
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Le miniaturiste
1er février 2006« J’ai apprivoisé les couleurs et réveillé les sensations tactiles inscrites dans la mémoire d’un fils de tailleur ; rêvé sur les bruits d’une langue maternelle perdue, l’arménien, et sur un environnement parental plus ou moins exclusif, plus ou moins encombré. J’ai découvert ainsi Constantinople et le Caucase sans y avoir mis les pieds. Ensuite j’ai interrogé l’amour d’un adolescent pour son père alité, un étrange et doux témoin de la mort hospitalière, dans les années soixante, à Paris. (…)
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Les Fruits du matin
22 novembre 2018, par Varoujan« À la fin des années quatre-vingt, dans la boutique à l’enseigne des Fruits du matin dont j’étais le client au Caire j’ai appris, jour après jour, comment on nomme dans le parler égyptien les différentes espèces d’oranges, de mangues, de mandarines… que le marchand me présentait. Sur chacun des sacs de papier brun qu’il utilisait était imprimée la même composition : des mots calligraphiés et un motif “fruitier”, une grappe de raisin, une poire, des bananes... J’ai conservé ces sacs. Je me (…)
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Fonctions sociales du blues
1er janvier 1999La fréquentation de la musique de blues passe le plus souvent par plusieurs niveaux de perception. Dans une apparence première, due sans doute à une assimilation trop rapide du blues aux negro spirituals et aux chants des esclaves, on s’attend à y trouver des exemples plus ou moins évidents de contestation, voire des incitations à la révolte. Au-delà de cette connaissance superficielle, le Noir que l’on rencontre dans le blues semble se résigner et prendre presque goût à son sort et le genre (…)