Le 4 décembre 1930 en la mairie d’Aubenas (Ardèche) Guldéné et Sétrak devenaient mari et femme. Ils engendrèrent trois enfants : Gayané, Séta et Varoujan.Quinze ans plus tôt, Sétrak avait assisté à la tuerie de sa parentèle dans la ferme de Kharpout en Anatolie. L’enfant Guldéné était une miraculée de la marche de la mort dans le désert de Deir-ez-Zor en Syrie.La France devint leur apatrie d’une étrangeté dont il reste en héritage un amour infini de la liberté et une incessante révolte (…)
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Autobiographie
Articles
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L’apatrie
1er novembre 2000 -
Une vie d’architecte à Tokyo
21 janvier 2021, par Varoujan« Le critère pour l’architecture après le tsunami est l’humilité. »
Kengo Kuma avait presque 10 ans lorsqu’il visita, à l’occasion des Jeux olympiques de Tokyo de 1964, le gymnase Yoyogi, en forme d’immense poisson, conçu par Kenzo Tange. Ce bâtiment le marqua profondément et suite à cette expérience forte, il décida de devenir architecte.
Passionné par la culture et l’architecture traditionnelles de son pays, où l’usage et le travail des bois sont poussés à une sorte de paroxysme (…) -
Desire Lines
22 février 2015David Mangin ne laisse pas de répit au temps. Un trajet en métro, en taxi, un moment à la table d’un café : chaque instant libre, chaque pause ou temps mort est l’occasion pour lui de tracer, au feutre ou au stylo, une impression fugitive, une scène captée sur le vif, un paysage qui évolue… Si « desire line » désigne en anglais le plus court chemin, l’expression est ici synonyme d’instants capturés puis restitués, dans de précieux carnets, en autant de croquis au trait rapide, urgent. Au gré (…)
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Seuils
1er octobre 2011Premier volet d’une large fresque autobiographique, Seuils retranscrit les atmosphères d’une enfance beyrouthine. Composé en cinq scansions, le récit, d’une écriture résolument contemporaine, se focalise sur la découverte d’une liasse de photos de famille. Sur la sollicitation d’une voix, le narrateur retranscrit ces scènes de vie autour des personnages de trois femmes, Elmone, la tante, Vergine, la grand-mère, et Antika, la voisine. Construit comme une mosaïque, dans une langue ciselée, le (…)
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Straight Life
1er août 1982 -
Le miniaturiste
1er février 2006« J’ai apprivoisé les couleurs et réveillé les sensations tactiles inscrites dans la mémoire d’un fils de tailleur ; rêvé sur les bruits d’une langue maternelle perdue, l’arménien, et sur un environnement parental plus ou moins exclusif, plus ou moins encombré. J’ai découvert ainsi Constantinople et le Caucase sans y avoir mis les pieds. Ensuite j’ai interrogé l’amour d’un adolescent pour son père alité, un étrange et doux témoin de la mort hospitalière, dans les années soixante, à Paris. (…)
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La table blanche
et autres textes
1er septembre 2012L’ensemble des textes et interventions publiques d’Alvar Aalto constitue une rareté dans la mesure où l’architecte s’est toujours déclaré plus enclin à construire qu’à écrire. La large sélection de textes traduits dans ce recueil, la plupart inédit en français, révèlent les thèmes qui ont parcouru sa carrière : humaniser l’architecture en respectant le destinataire de l’édifice, prendre toujours en compte le paysage naturel ou urbain, rechercher la standardisation en évitant (…)
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Embarquement pour l’Ararat
1er novembre 2005« Je me sentais Américain… et pourtant il était clair que ce n’était pas tout. Il devait y avoir quelque chose en moins ou en plus. » C’est à la recherche de ce « quelque chose » que Arlen va s’atteler dans un voyage initiatique, une traversée d’un passé douloureux.Pourquoi son père a-t-il changé de nom ? Pourquoi lui a-t-il toujours refusé toute réponse sur ses origines, usant d’un détachement forcé vis‑à-vis de son ascendance ?C’est cette exploration de tous les méandres de la relation (…)
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HOT.. Le jardin des gens de mer
17 février 2021, par VaroujanHOT, trois lettres rescapées de l’enseigne d’un ancien hôtel sur le port pétrolier de Lavéra. En reconstituer l’histoire, tel est l’enjeu de ce récit graphique. Un voyage à tâtons dans les méandres d’un processus inéluctable.
Là, sur la rive du chenal de Caronte, on est aux confins du bassin méditerranéen et au cœur d’un complexe industriel. Un territoire qui n’a pas a priori vocation à accueillir quelque vision poétique, et pourtant…
La construction d’un foyer pour les gens de mer dans (…) -
Moins qu’un chien
4 octobre 2018, par VaroujanÊtre moins qu’un chien c’est, dit Charles Mingus, être noir et musicien de jazz dans une Amérique blanche qui ne quitte l’indifférence ou le mépris de la communauté noire que pour piller ses valeurs culturelles. C’est, heurté aux refus et vexations, à la dépossession, comprendre très vite que, si l’on n’accepte pas de se plier aux codes esthétiques dominants, si l’on est porteur d’un monde aussi neuf et intransigeant que l’œuvre mingusien, l’on ne pourra jamais vivre correctement de sa (…)