Résultat : un futur sans rupture

Joseph Rykwert

La maison d’Adam au paradis

Traduit de l’anglais par Lucienne Lotringer  

Collection : Eupalinos / A+U
15 × 23 cm, 240 p., illustrations, bibliographie, index, 2017.
ISBN 978-2-86364-677-9
Prix : 14 €

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  • Un extrait 

De même qu’il n’y a de paradis que perdu, la «  maison première  », la «  cabane primitive  », sorte d’habitat idéal, n’appartient pas à une réalité concrète, solide, historique ou préhistorique. Pour autant, si l’on ne peut rien savoir d’elle avec certitude, si seul l’imaginaire peut en ouvrir la porte, elle occupe, selon Joseph Rykwert, une place fondamentale dans la conception architecturale, toutes traditions confondues.
Qu’il se la représente comme une image repoussoir, produit d’une humanité non encore accomplie, ou, à l’instar de Laugier, comme le socle essentiel des principes fondamentaux de l’architecture, tout architecte est habité par cette «  cabane  », cette «  maison d’Adam  », cette question des origines.
C’est à travers ce prisme de la relation plus ou moins profonde de l’architecte aux instincts premiers, aux forces de la nature, que Joseph Rykwert entreprend de relire ici l’histoire de la pensée architecturale. Naviguant entre histoire de l’art et anthropologie, cette réflexion explore en outre une dimension souvent négligée de l’architecture, à la fois philosophique et sacrée — peuplée de cérémoniels et de rituels.
Cet ouvrage, signé en 1972 de la main d’un immense historien de l’art, est une vaste réflexion sur le sens profond de l’œuvre bâtie (de la hutte aux pyramides d’Égypte en passant par les temples ancestraux du Japon) dans l’histoire des hommes. Il est réédité aujourd’hui après vingt ans d’absence en librairie.

« Le thème de la cabane primitive revient lui-même comme un souvenir enfermant une garantie de renouveau : inséparablement témoignage du passé et guide pour le futur. »