Collection Diasporales

Chavarche Missakian

Face à l’innommable

avril 1915

Collection : Diasporales
Paru en avril 2015
Prix : 19 €

Anahide Ter Minassian, Houri Varjabédian

Nos terres d’enfance

L’Arménie des souvenirs

Nos terres d'enfance

Textes inédits en français, et textes traduits de l'arménien, du russe, du turc et de l'anglais.  

Collection : Diasporales
16,5 × 23 cm, 352 p., biographies, 2010.
ISBN 978-2-86364-180-4
Prix : 25 €

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  • Un extrait 


Le parcours des « terres d’enfance » proposé dans ce livre, de la banlieue new-yorkaise à Téhéran, de Bagdad à Bakou, de Erevan à Istanbul, de Beyrouth à Trébizonde, de Paris à Mouch, gomme volontairement l’espace et le temps. Tous les acteurs de ces voyages involontaires, sous une forme ou une autre, ont écrit sur les paysages ruraux ou urbains de leur enfance, retrouvant dans des quotidiens contrastés la marque de leur appartenance multiple : une identité revisitée dont chaque signe est vécu dans le regard de l’autre.
Textes de : Arthur Adamov, Avétis Aharonian, Alexandrian, Michael Arlen, Peter Balakian, Kaspar Bedeyan, Krikor Beledian, Nina Berberova, Berdjouhi, Zaven Bibérian, Helena Bonner, Carzou, Chahan Chahnour, Armen Chékoyan, Eleonore Dabaghian, Zabel Essayan, Anchèn Garodouni, Nubar Gulbenkian, Ara Güler, Arménak Hagopian, Hamasdegh, Simon Kapamadjian, Arménouhie Kévonian, Viken Klag, Violette Krikorian, Lass, Mathéos Mamourian, Meguerditch Margossian, Hrant Matevossian, Martin Melkonian, Hagop Mentsouri, Anastase Mikoyan, Chavarche Nartouni, Armen Ohanian, Sergueï Paradjanov, Nicolas Sarafian, Martiros Sarian, William Saroyan, Séda, Léon Surmélian, Vahan Totovents, Antranik Zaroukian, Hratch Zartarian.


Anahide Ter Minassian (26 août 1929 - 10 février 2019) était historienne. Issue d’une famille de militants arméniens, originaires de Mouch, elle a poursuivi ses études à la Sorbonne et obtenu son agrégation d’histoire ; elle a enseigné à partir de 1969 à l’Université de Paris I puis à l’École des Hautes Études en Sciences sociales. Ses recherches ont principalement porté sur l’histoire des Arméniens aux xixe et xxe siècles, et notamment sur l’émergence et le rôle des mouvements révolutionnaires. Elle s’est particulièrement intéressée aux aspects sociaux et culturels des différentes communautés de la diaspora et a publié d’innombrables études dans des revues spécialisées. Ses principaux articles ont été regroupés en volume dans deux ouvrages : La question arménienne (Parenthèses, 1983) et Histoires croisées, diaspora Arménie, Transcaucasie, 1890-1990 (Parenthèses, 1997). Elle a coordonné et présenté avec Kéram Kévonian l’édition française du récit de sa grand-mère Gulizar, victime et héroïne d’un épisode emblématique dans la vie des communautés de l’Empire ottoman (Arménouhie Kévonian, Les noces noires de Gulizar, Parenthèses, 2005). Son histoire de la première indépendance arménienne a paru aux éditions Complexe (La République d’Arménie, 1918-1920, Complexe, 1989, 2006). Elle a également traduit de l’arménien le récit de Vahé Oshagan Onction (Parenthèses, 2019).

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Houri Varjabédian est née à Casablanca en 1955. Sa famille, originaire de Beyrouth de longue date, du quartier de Rmeil du côté paternel et de Basta du côté maternel, a toujours été très engagée dans la vie libanaise et arménienne. Le grand-père, Vahram Varjabédian a été élève du Collège Saint-Joseph et a publié des études sur l’histoire de Beyrouth. Elle s’est formée dans l’atmosphère d’une famille où la langue arménienne a toujours constitué un élément essentiel, le quotidien Haratch expédié depuis Paris s’avérant un lien inoubliable pour tous les membres de cette minuscule communauté du Maroc. Elle va être marquée par la présence de personnages tels que Araxie, l’épouse du poète Daniel Varoujan, ou celle de Soghomon Tehlirian, à qui l’on doit l’exécution de Talaat Pacha.
Après une scolarité classique dans le lycée français de Casablanca, elle poursuit ses études de pharmacie à Marseille où la présence d’une importante communauté arménienne lui permet d’approfondir son intérêt pour la culture et sa connaissance de la langue arménienne tout en participant à de nombreuses activités militantes, notamment pour la défense des prisonniers politiques. La découverte du « Yerkir » (« Pays ») passe par une participation à un chantier de restauration avec l’organisation Terre et culture au monastère de Saint Thaddée en Iran du Nord puis par une mission humanitaire en Arménie encore soviétique quelques jours après le séisme de décembre 1988. Elle collabore à la collection « Arménies », puis « Diasporales » des Éditions Parenthèses avec la volonté de faire découvrir des écrivains arméniens en traduction et de créer un espace pour les nouveaux auteurs d’Arménie et de diaspora.